Plusieurs femmes provenant de diverses régions du Québec ont participé à un laboratoire d’exploration unique organisé par Citoyenneté jeunesse dans le cadre d’Amplify, un projet transatlantique de deux ans visant à amplifier la voix des jeunes dans la recherche de solutions durables. Ce laboratoire portait sur l’égalité des genres sous la lunette spécifique du sexisme ordinaire vécu par les femmes de 35 ans et moins.
Parler de la question du sexisme ordinaire, c’est ouvrir le dialogue sur l’importance de la représentativité des femmes dans les instances décisionnelles. Citoyenneté jeunesse est heureuse de collaborer avec les participantes du laboratoire et d’offrir un espace où quelques jeunes femmes pourront partager leur expérience dans le cadre d’une série de témoignage.
Pour en apprendre plus sur le projet Amplify : https://oxfam.qc.ca/amplify-

Le témoignage de Jade Michaud-Duguay
Décris-nous, en quelques phrases, ton parcours professionnel et engagé.
Parle-nous d’un moment où tu as vécu du sexisme ordinaire, au travail ou dans ta vie personnelle (ou d’un moment où tu en as été témoin).
En quoi des gestes constituant du sexisme ordinaire peuvent freiner l’accès des femmes aux milieux de pouvoir ?
Comme mentionné plus haut, je n’ai jamais été exposée à une attitude sexiste à mon égard. Cependant, je crois être capable de me faire une idée.
Selon moi, une femme qui doit faire face à ce comportement n’arrive pas toujours à donner son 100% dans son travail puisqu’il y a une source de stress supplémentaire.
Dans ce sens, il est possible, à mon avis, que la femme victime de sexisme remette en doute ses compétences et son travail. De plus, le fait de savoir que le travail d’une femme est parfois davantage critiqué et jugé peut être facilement être démotivant, toujours selon moi.
Quel est, selon toi, le meilleur moyen pour qu’il y ait davantage de femmes dans les lieux de pouvoir au Québec ?
À mon avis, un moyen pour qu’il y ait davantage de femmes dans les lieux de pouvoir au Québec est de promouvoir et de valoriser le travail des femmes. Ceci peut être fait, par exemple, en mettant en avant des femmes qui ont bien accompli leur travail afin d’influencer d’autres femmes à embarquer pleinement dans les lieux de pouvoirs et à prouver qu’une femme n’est pas moins compétente qu’un homme.
Quelle autre femme de ton entourage occupant un lieu de pouvoir trouves-tu inspirante ?
Noémie Veilleux, Présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec.