Québec, le 22 septembre 2014 – Des représentants des forums jeunesse régionaux du Québec (FJR) rencontraient aujourd’hui le président du Conseil du Trésor et la présidente de la Commission de la révision permanente des programmes. Les FJR font partie des quatre groupes jeunesse qui ont été interpellés par le ministre et la Commission.
La démarche que le gouvernement vient d’entamer est un exercice très sensible qui doit être fait avec précaution et surtout s’appuyer sur une vision à long terme et des critères bien établis.
« Cette démarche ne doit pas être purement comptable ou idéologique », dit Dominique Masse, viceprésidente de la Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec (TCFJRQ). « Les réformes ne doivent pas se faire au détriment d’une génération ou des régions », rajoute-t-elle.
Il existe au Québec ce qu’on appelle la clause d’impact jeunesse, qui demande de faire état des impacts sur les jeunes des mesures proposées au conseil des ministres, par exemple lors de la modification d’une loi.
« Devant chaque décision que le gouvernement prendra pendant ces réformes, il devra s’arrêter et se demander : « quel sera l’impact de cette décision sur les jeunes ? » Comme société, nous ne pouvons nous permettre de compromettre leur envie d’entreprendre, de fonder une famille ou de s’installer en région », ajoute Mme Masse.
Il en va de même pour l’impact sur les régions de certaines réformes. La tentation sera grande de revoir des programmes en les centralisant. Toutefois, cela peut avoir un impact nuisible sur le dynamisme des milieux régionaux. Les acteurs régionaux possèdent une connaissance fine de la réalité de leur territoire; délaisser le palier régional priverait le Québec d’une analyse de pointe des enjeux relatifs à son développement. Les structures décentralisées servent aussi à adapter les mesures aux besoins réels des populations locales et à les rendre plus efficaces et efficientes.
Assurer l’occupation et la vitalité des territoires est un effort constant qui passe plus souvent qu’autrement par de l’innovation, de l’écoute et du travail à long terme. Les programmes gouvernementaux doivent laisser aux acteurs la marge de manoeuvre nécessaire et des ressources suffisantes pour choisir les moyens pour atteindre leurs objectifs.
« Si les politiques gouvernementales sont co-construites avec les acteurs de la société civile, il y aura nécessairement moins de risques de gaspillage ou de programmes qui ne répondent pas aux besoins de la population », conclut Mme Masse.
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Références sur la clause d’impact jeunesse :
https://www.jeunes.gouv.qc.ca/documentation/publications/publications-cpj/documents/politiquejeunesse/clause-impact.pdf
http://www.mce.gouv.qc.ca/publications/fonctionnement.pdf
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Renseignements :
Élie Belley-Pelletier
TCFJRQ – Conseiller en communications
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