Moi j’vote… et toi? – Une campagne de pression sociale : Dans le contexte des élections fédérales de 2011, plusieurs forums jeunesse se sont concertés pour créer la campagne « Ma première fois ». Devant le succès de cette initiative et la volonté du réseau de travailler davantage sur la participation électorale des jeunes, un comité fut créé en juin 2011. Après plusieurs mois de travail, le comité s’est associé au Directeur général des élections du Québec afin de créer une campagne multimédia sur la participation électorale des jeunes de 18 à 24 ans.
La campagne visait à provoquer légèrement les jeunes et à les inciter à jouer le jeu de la pression sociale à bon escient, c’est-à-dire en convainquant leurs amis d’aller voter. Pour ce faire, un argumentaire sur l’importance du vote ainsi que de l’information facilement accessible sur les modalités du vote ont été regroupés sur un microsite qui allait devenir le cœur de la campagne.
Les vidéos
Sept vidéos de 15 à 60 secondes ont été produites dans le cadre de la campagne, parmi lesquelles on retrouvait trois vidéos plus longues illustrant certaines contradictions dans le discours des non-votants : voter ne sert à rien, la survalorisation des votes pour les téléréalités et le manque de temps.
Quant aux quatre autres, ils servaient à lier les personnages et à illustrer la pression sociale. Les vidéos les plus populaires ont récolté plus de 10 000 visionnements et les moins populaires autour de 3000. Les vidéos mises ensemble ont été visionnées plus de 40 000 fois.
Les personnages
Les réseaux sociaux
La stratégie sur les réseaux sociaux a été l’occasion pour l’équipe ayant travaillé sur la campagne d’expérimenter et d’innover sur plusieurs plans. L’action sur les réseaux sociaux a été planifiée à l’avance autour des dates importantes du calendrier électoral. De l’information sur les modalités de vote (inscriptions sur les listes électorales, révision, débat des chefs, vote anticipé, vote au bureau du directeur de scrutin, jour du scrutin, etc.) a pu être diffusée tout au long de la campagne.
La pénétration dans les réseaux sociaux est venue confirmer nos intuitions de bases : les jeunes des réseaux moins politisés sont que très faiblement exposés à de l’information sur les élections. À l’aide des personnages nous avons donc pu en injecter dans ces réseaux et avoir des discussions significatives avec des gens qui ne votent pas pour de multiples raisons et ainsi raffiner notre connaissance des enjeux.